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Kiwibots, robots ou drones de livraison ?

Kiwibots, robots ou drones de livraison ?

Faut-il s’indigner face au buzz concernant les robots Kiwibots – du nom de la start up Kiwi Campus qui les a développés – qui seraient contrôlés depuis la Colombie et plus précisément Bogota ? Certes, il peut paraître surprenant que les personnes contrôlant ces robots soient payées à 2 dollars de l’heure, quand on sait que le salaire moyen mensuel local est de 280 €. Le fait que Felipe Chávez, CEO de Kiwi Campus, soit originaire de Bogota, et cherche à favoriser des emplois dans sa ville d’origine, n’y est évidemment pas étranger.

Le déploiement de ces robots de livraison mis en place dans les universités américaines ne cesse de se développer, et nécessite des interventions humaines lors de bugs ou de situations dans lesquelles l’I.A. n’est pas encore capable de trouver de solution.

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En effet, c’est dans ces moments-là que les robots ne se déplacent plus de façon 100 % autonomes, mais doivent être contrôlés à distance avec de légers décalages dans le temps pour laisser ensuite les robots via l’I.A. reprendre la main pour finaliser les trajets de livraison.

https://kiwibot.com/

sources :

https://www.capital.fr/entreprises-marches/les-robots-livreurs-autonomes-etaient-controles-depuis-la-colombie-pour-2-dollars-de-lheure-1348540

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Equipe rédactionelle

Un commentaire sur “Kiwibots, robots ou drones de livraison ?

  1. On peut effectivement s’interroger sur ce qui peut justifier une quelconque indignation.

    On pourrait s’indigner du fait qu’une entreprise commercialise des robots livreurs qui ne serait pas aussi autonome que promis. C’est une escroquerie mais ce n’est, sauf erreur de ma part, ce qui s’est passé.

    On peut s’indigner que les opérateurs soient des colombiens plutôt que des autochtones. C’est une autre débat qui concerne des tas d’autres délocalisations, en rapport ou non avec l’automatisation.

    Sinon, il n’est pas choquant que Kiwibot, comme d’autres avant elle, ait improvisé un “Turc mécanique” pour pallier aux limites provisoires de l’automatisation: L’entreprise s’est engagé à livrer certains produits dans certains délais à certains tarifs et a rempli son contrat.

    En revanche, on peut, à défaut de s’indigner, s’inquiéter que l’Amérique de Trump ressemble de plus en plus à celle du film “Sleep Dealer” (https://fr.wikipedia.org/wiki/Sleep_Dealer). Seulement, il n’y a là aucun procès à faire à Kiwibot.

    Je préfère en tirer une leçon: L’automatisation n’est pas assez mature pour réaliser les objectifs d’utilité publique imaginés par certains mais elle devenir assez mature pour la réalisation des Decentralized Autonomous Company (DAC) ainsi que pour la disruption massive des salariés du secteur privé. A bon entendeur salut.

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