Retrouvez Planète Robots en
version numérique sur :

[Vintage] Retour sur la saga d’AIBO, le robot chien (Partie 1/3)

[Vintage] Retour sur la saga d’AIBO, le robot chien (Partie 1/3)

Bien avant le Nao d’Aldebaran Robotics, l’Aibo a déchaîné les passions. Ce chien robotisé, qui réagissait à son environnement, était également capable de communiquer avec son maître humain. Hélas, il était loin d’être à la portée de toutes les bourses… Le bruit court que de nombreux étudiants ont mangé des patates pendant des mois pour se procurer un Aibo !…

L'Aibo ERS-220, au look futuriste
L’Aibo ERS-220, au look futuriste

Une longue mise au point

Publicité

L’histoire de l’Aibo remonte au début des années 1990, quand les technologies électroniques commençaient à émerger et que des applications excitantes pouvaient en découler. Au milieu de cette effervescence, le Dr Toshitada Doi, à la tête du Laboratoire des Créatures digitales de Sony (Digital Creatures Lab), fut saisi d’une vision révolutionnaire qui le conduisit à créer Sony Entertainment Robots. Grâce aux progrès énormes réalisés en matière de microprocesseurs, d’Intelligence artificielle, de reconnaissance vocale et de technologies visuelles, le Dr Doi eut l’ingénieuse idée de réunir toutes ces technologies pour fabriquer un robot. En effet, les spécialistes de l’Intelligence artificielle avaient maîtrisé le processus de la réception et de l’expression des émotions. Encouragé par cela, Sony envisagea non seulement de construire un robot fonctionnel qui constituerait aussi un compagnon pour les humains : Aibo serait également capable d’entretenir des interactions avec son propriétaire et d’exprimer de nombreux sentiments (le bonheur et l’excitation, notamment). Et durant les premières phases du développement (en 1992), les ingénieurs de Sony chargés du projet furent confrontés à plusieurs défis importants que personne n’avait jamais tenté d’aborder en robotique. Les concepteurs étudièrent donc plus avant les technologies pour faire marcher leur robot sur ses pattes et lui intégrer un programme d’Intelligence artificielle capable d’interagir avec plusieurs organes sensoriels, comme le toucher, la vue et le son.

Les premiers prototypes

Un des premiers prototypes d'Aibo
Un des premiers prototypes d’Aibo

En 1997, le premier prototype, proposé sous le nom de Mutant, portait les fruits des recherches approfondies (et de leurs développements) menées par l’équipe du Dr Doi qui, stimulée par l’ambition de créer un robot autonome sympathique, avait réussi à surmonter tous les défis. Le nouveau-né possédait en fait six pattes et se présentait tout nu — les puces à l’air ! Après ce modèle rudimentaire, l’équipe du bon docteur sculpta un modèle en plâtre d’un animal qui pourrait devenir le futur Aibo. Il semblait tout droit sorti d’un dessin animé et n’arborait pas encore son air de chien espiègle. Plusieurs autres prototypes furent développés, chacun se rapprochant peu à peu de la forme définitive du premier modèle commercialisé. Le mot signifie « ami » ou « compagnon » en japonais, mais peut aussi être vu comme la concaténation d’AI — qui signifie soit « amour » en japonais, soit « Artificial Intelligence » — et de BO (pour robot).

Pour lire la suite : Partie 1/3Partie 2/3

Partagez cet article

Equipe rédactionelle

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *