SALTO, un petit robot qui saute pour sauver des vies
Pouvoir aller partout, là où l’homme ne peut aller, telle est la mission de ce petit robot SALTO, haut de 26 centimètres lorsqu’il est déployé. Lors de catastrophes naturelles comme un éboulement, avec ses 100 grammes, il pourrait s’y poser sans risquer d’en créer un supplémentaire. SALTO = SAltatorial Locomotion on Terrain Obstacles.
Conçu par des roboticiens de l’université de Berkeley en Californie, un de ses créateurs, Duncan Haldane qui a dirigé les travaux explique :
Ce qui nous a inspirés initialement ce sont des discussions avec des équipes de secouristes sur un site d’entraînement où se trouvent d’énormes amas de décombres simulant des immeubles effondrés. Notre objectif était de mettre au point un petit robot de recherche de victimes suffisamment petit pour ne pas provoquer des éboulements supplémentaires et pouvant se déplacer rapidement à travers différents types de gravats après l’effondrement de bâtiments. Et pour se faire, ce robot devait pouvoir mieux sauter que ce qui existait déjà.
C’est ainsi qu’ils ont pris comme modèle le galago, un primate réputé pour ses sauts verticaux qui peuvent atteindre cinq mètres de haut. Il est même apte à effectuer 5 bonds en 4 secondes, réalisant ainsi une hauteur combinée de 8,5 mètres ! Mais ce qu’ils cherchent surtout à imiter est sa rapidité et sa position. Le galago effectue des prouesses lorsqu’il saute car, en position accroupie, ses tendons sont chargés en énergie, décuplant ainsi sa force musculaire. SALTO se retrouve donc avec les mêmes caractéristiques. Son mécanisme des jambes rappelle celui du galago. Son moteur électrique stocke de l’énergie dans un ressort. En utilisant cette puissance, le robot est alors capable d’effectuer plusieurs bonds successifs.
SALTO peut sauter jusqu’à 1 mètre en simple bond. Lorsque dans son saut il intègre un bond contre un mur, il peut alors sauter jusqu’à 1,21 mètre.
Cela n’est pas sans nous rappeler le robot TAUB, un robot sauterelle capable de sauter jusqu’à 3,2 mètres !
Source – Publication du travail
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