Un plan national pour une robotique française

Bruno Bonnell, ancien patron d’Infogrames, figure politique, toujours homme d’affaires avec notamment l’entreprise Robopolis, ainsi que Catherine Simon, présidente d’Innorobo, salon national de la robotique, ont annoncé la semaine dernière leur ambition et leur envie de faire de la France un pôle robotique. À l’heure où de grandes puissances mondiales se sont déjà lancées dans l’aventure, la France doit suivre le mouvement et pour cela l’état doit donner toujours plus de moyens pour que notre pays n’accuse pas trop de retards par rapport à la Chine, la Corée du Sud et le Japon.

Bruno Bonnell et catherine Simon lors d’une conférence de presse Innorobot à Lyon en 2014

C’est pourquoi, nos deux figures de la robotique pour tous les publics préconisent dans un rapport cinq principales propositions, en faisant premièrement de 2020 l’année de la robotique, un appel est fait aux manifestations autour de la robotique (conférences, compétitions de robot comme Robocup, présence des robots dans les salons, etc.). Ensuite, le rapport préconise d’inclure la robotique dans le plan DeepTech lancé pour financer les innovations de rupture. La troisième proposition vise à multiplier les formations à la robotique pour sensibiliser les individus aux nouveaux métiers.
« L’université de Bordeaux a par exemple créé un master robotique ouvert à des étudiants venant de masters de discipline différente », commente Catherine Simon.

Le rapport préconise d’autre part de favoriser la création et la concentration des intégrateurs en robotique dans un réseau « extrêmement fragmenté ». Dernière proposition : construire des partenariats avec des champions de la robotique industrielle (Japon) et des services (Corée du sud et Europe) pour rattraper le retard de la France.

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