La douleur pour plus d’humanité chez nos robots

Dans une publication de juillet 2019, Le professeur Asada Minoru propose une hypothèse de travail selon laquelle un système nerveux artificiel permettant la sensation de douleur pour un robot serait un élément clé pour former leur esprit conscient.

Dans cette publication, l’hypothèse est argumentée de plusieurs points de vue jusqu’à sa vérification. Un processus de développement de l’empathie, la moralité et l’éthique basées sur le système des neurones miroirs (MNS) qui favorise l’émergence du concept de soi (et des autres) est à la base de l’émergence des esprits artificiels.

Tout d’abord, un aperçu du contexte idéologique des questions de l’esprit au sens large est mis en images et schéma, suivi de la limitation des progrès actuels de l’intelligence artificielle (AI), axé sur l’apprentissage profond. Ensuite, la douleur artificielle est présentée, ainsi que ses architectures au stade précoce de l’expérience de la douleur, et plus tard, dans la phase de partage de la douleur entre soi et les autres.

Ensuite, le développement cognitif robotique (CDR) est revisité par deux concepts importants : l’incarnation physique et l’interaction sociale, qui contribuent tous deux à former les esprits. Selon l’hypothèse de travail du professeur, les études existantes sont présentées sommairement  et les questions manquantes sont indiquées.

Enfin, la question sur la manière dont les robots (Des systèmes artificiels) pourraient être des agents dotés d’une morale, est abordée.

Lien profil du professeur :

http://www.er.ams.eng.osaka-u.ac.jp/asadalab/?page_id=143&lang=en

 

Partagez cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Panier
Retour en haut