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Des lapins imprimés en 3D grâce à leur G-code dans de l’ADN

Des lapins imprimés en 3D grâce à leur G-code dans de l’ADN

Un lapin imprimé en 3D qui contient les instructions pour se reproduire, tout comme nos cellules vivantes le font.

Même si elles ne sont manifestement pas vivantes, les instructions de duplication sont codées dans l’ADN et puis intégrées dans l’objet en plastique imprimé en 3D.

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C’est une preuve de concept avancée pour l’ADN en tant que stockage de données.

Pensez-y : tout comme les uns et les zéros sont la façon dont les ordinateurs encodent les informations. Les paires de bases d’ADN font de même. Mais l’ADN offre une plus grande densité. Il contient énormément de données – comme toutes les instructions pour un corps humain – dans le noyau d’une cellule. Et des équipes du monde entier ont démontré qu’elles étaient capables d’encoder des centaines de milliers de téraoctets de données numériques en grammes d’ADN.

Imaginons les centaines de milliers de disques durs utilisés actuellement, et toutes les informations que nous pourrions utiliser pour conserver, des vidéos, des photos, des informations de toute une vie dans seulement quelques grammes de matériel.

L’ADN offre donc une amélioration considérable par rapport aux méthodes de stockage des données numériques existantes, comme les puces, disques en rotation, et la bande magnétique à laquelle nous sommes habitués.

Et ce lapin est une première incursion dans ce que ces chercheurs appellent “l’ADN des Choses”.

Comment est stocké l'ADN dans le polymère
Schéma illustrant une étape de l’introduction de l’ADN codé dans le polymère

Alors, comment exactement faire entrer de l’ADN dans un objet en plastique comme celui-ci ?

Les scientifiques ont stocké les instructions pour l’impression 3D du lapin en plastique dans morceaux de chaîne d’ADN. Puis ils ont enfermé cet ADN dans des billes de verre microscopiques, ce qui protège l’ADN de la chaleur du processus d’impression 3D. Ensuite, les perles ont été incorporées dans du plastique liquide, et ce mélange a été utilisé pour imprimer le lapin en 3D.

Quand c’est fait, il ne reste plus qu’à prendre un petit morceau de ce lapin, en milligrammes, et avec un séquenceur, décoder les informations stockées dans l’ADN, et voilà : vous avez maintenant les instructions pour fabriquer un autre lapin.

Et c’est exactement ce que les chercheurs ont fait !

Ils ont répété ce processus, créant ainsi cinq générations de lapins…

Et l’équipe a également montré que l’ADN d’un lapin stocké pendant neuf mois ne montrait aucune dégradation significative des données et pourrait encore servir à fabriquer un autre lapin !

source :

https://www.newscientist.com/article/2226644-3d-printed-bunny-contains-dna-instructions-to-make-a-copy-of-itself/

Dans 3 semaines va être lancée une course de vitesse nanoscopique

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Equipe rédactionelle

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