LEONARDO, le robot bipède qui marche et qui vole

Les chercheurs de Caltech ont annoncé le 6 octobre 2021 la construction de LEONARDO (pour Legs Onboard drone). Un robot bipède qui combine les capacités de la marche et du vol.

“Combler le fossé entre la locomotion aérienne et bipède”

A la fois drone et robot marcheur, LEONARDO peut sauter, voler et même faire du skateboard. Développé par une équipe du Center for Autonomous Systems and Technologies (CAST) de Caltech, LEO est le premier robot à utiliser des jambes multi-articulaires et des propulseurs à hélice. Il obtient de la sorte un degré de contrôle précis de son équilibre.

“Les robots dotés d’une capacité de locomotion multimodale sont capables de se déplacer dans des environnements difficiles” explique Kyunam Kim, chercheur à Caltech et auteur d’un article sur LEONARDO paru dans Science Robotics.

“Ils le font plus efficacement que les robots traditionnels en commutant de manière appropriée entre leurs moyens de déplacement disponibles”. Elle ajoute ainsi : “LEO vise à combler le fossé entre les deux domaines de la locomotion aérienne et bipède qui sont ne sont généralement pas imbriqués dans les systèmes robotiques existants”.

Fonctionnement de LEONARDO

LEO mesure 2,5 pieds de haut et est équipé de deux pieds dotés de trois articulations actionnées, ainsi que de quatre propulseurs à hélice montés en biais au niveau des épaules du robot. Par biomimétisme, LEO marche de façon à faire avancer son centre de gravité tout en maintenant l’équilibre de son corps.

Les hélices garantissent que le robot soit droit lorsqu’il marche, et les actionneurs des jambes modifient leur position pour déplacer le centre de masse du robot vers l’avant. Le tout s’effectue grâce à l’utilisation d’un contrôleur de marche et de vol synchronisé. En vol, le robot utilise ses hélices seules et vole comme un drone.

Les chercheurs prévoient également d’équiper LEO d’un algorithme de contrôle d’atterrissage de drone. Nouvellement développé, ce programme utiliserais par ailleurs des réseaux de neurones profonds. Avec une meilleure compréhension de l’environnement, LEO pourrait choisir de lui-même entre la marche, le vol ou le mouvement hybride.

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