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Un nouvel organisme bionique aquatique chez Festo

Un nouvel organisme bionique aquatique chez Festo

Festo nous révèle avec une vidéo mise en ligne le 11 juin, une nouvelle création bionique, avec un nouveau robot inspiré du monde des êtres vivants. Cette fois il s’agit d’une nouvelle machine inspirée par un animal du monde aquatique, la seiche !

Pour rappel, il y a dix ans, en 2008, l’entreprise allemande située au Sud de l’Allemagne, dévoilait ses recherches en matière de créature sous-marine robotisée, avec la méduse AquaJelly, une méduse biomimétique se déplaçant avec presque autant d’élégance que son modèle vivant, par un système inspiré  par le modèle de Fin Ray ® , dérivé de la physiologie des nageoires de poisson, pour se déplacer sous l’eau.

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Lorsqu’un flanc de la structure est mis sous pression, la structure géométrique se bombe contre la direction de la force appliquée. Les rayons des nageoires, connus en anglais sous le nom de “fin ray“, permettent seulement à la mécanique de l’aileron de se courber et de répartir uniformément les forces résultantes sur toute l’aile, créant un entraînement très efficace.

Le système d’articulations reliées aux ailettes

Pour le déplacement de la seiche, cette fois ce sont deux ailettes, gauche et droite qui sont fixées chacune à neuf petits bras de levier. Celles-ci, par un jeu de deux vilebrequins sont à leur tour entraînées par deux servomoteurs situés dans le corps du robot sous-marin. Ils transfèrent la force aux leviers de telle sorte que les deux ailettes fabriquées dans un matériau très souple peuvent s’animer individuellement. Elles peuvent ainsi générer différents modèles de vagues, qui sont particulièrement adaptées à un mouvement lent et précis en créant moins de turbulences et de remous qu’un entraînement à vis conventionnel.

Un squelette avec des éléments articulés imprimés en une seule pièce

En donnant plus de mouvements sur un côté, la seiche bionique se déplace dans la direction opposée, alors qu’un troisième servomoteur sur la tête du “BionicFinWave” contrôle la flexion du corps, ce qui l’aide à nager de haut en bas, tout ça contrôlé par des émetteurs et capteurs d’ultrasons.

Sources :

https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/frobt.2016.00070/full
https://www.festo.com/group/en/cms/13252.htm
https://www.usinenouvelle.com/article/l-industrie-c-est-fou-ce-robot-poisson-se-deplace-en-autonomie-grace-a-un-capteur-a-ultrasons.N715844

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Equipe rédactionelle

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