Lorsque la technologie travaille à la sauvegarde de la faune sauvage.
Des chasseurs et des agriculteurs vont peut-être à l’avenir utiliser les drones, pour sauver des enfants animaux qui périssent sous les machines agricoles. Lorsque vient la période des foins, qui coïncide avec la mise bas chez le chevreuil, la femelle installe son ou ses petits dans les herbes hautes en lisière ou proche de la forêt.
Une association, qui est en cours de création, déploie un drone sur place. En survolant le champ qui doit être moissonné, équipé d’une caméra thermique, il est capable d’indiquer à l’opérateur, toute source de chaleur. Une fois repérée et localisée, la zone est explorée sur place, car elle pourrait s’avérer être le lieu où une biche à mis bas un ou plusieurs faons.
« Tous les ans un peu l’appréhension d’aller faucher des parcelles, on a beau faire attention »
L’intérêt est double, il consiste d’une part à sauver les faons en les repérant et d’autre part à modéliser les parcelles à risques pour faire un travail de prévention avec les agriculteurs en les informant des zones où le potentiel de trouver tous les ans de jeunes faons est fort.
Ces derniers jours, les tests ont été concluants pour la fédération de chasse du Doubs, qui souhaite étendre ce type de prévention à tout le territoire. En réponse à la communication médiatique du principe, l’association France Nature Environnement est favorable, à la condition qu’il s’agisse réellement de préserver les jeunes individus et non pas d’une préservation dans le but d’avoir plus de gibier à chasser…
source :
Reportage France 3 Bourgogne-Franche-Comté de S.Poirier, D.Colle et E.Dubuis
