Retrouvez Planète Robots en
version numérique sur :

Des tentacules robots pour nettoyer l’espace. 

Des tentacules robots pour nettoyer l’espace. 

Un vaisseau avec des tentacules robots, capable de ramasser les débris dans l’espace.

L’équipe chinoise qui travaille sur le développement de ces tentacules robots, a mis en ligne une vidéo, il y a quelques semaines qui montrent les capacités de préhension du bras. Le bras robotisé ressemble à un tentacule d’une pieuvre ou à la trompe d’un éléphant. On pense, lorsqu’on voit évoluer le bras-robot de l’équipe chinoise, au travail fait par les équipes allemandes de Festo qui travaillent déjà depuis plusieurs années sur la bionique.

Comment fonctionne ce robot tentacule ?

Composé d’un alliage de titane et de nickel, la structure interne du bras robotisé souple est très légère et est à mémoire de forme. À son extrémité, il y a une pince associée à une caméra. Au niveau de son électronique embarquée, ce bras-robot est plus simple dans sa conception. Sa conception permet plus de mobilité, à tel point que son créateur estime qu’il pourrait être très pratique sur des chantiers de catastrophe naturelle, car il pourrait intervenir dans des endroits inaccessibles pour des robots traditionnels. Sa structure souple lui permet de s’adapter au terrain, dans le cas d’une déformation ou un obstacle, le bras s’adapte pour ensuite retrouver sa position initiale. Les robots traditionnels subissent des contraintes dans les zones d’intervention, car ils sont limités dans l’amplitude de mouvement. Le tentacule robotisé ici s’adapte à l’environnement.

Publicité

Les capacités de préhension du robot tentacule
Les capacités de préhension du tentacule robot

 

Sans contraintes

La structure du robot se compose de disques reliés entre eux par des tiges. Cette association permet de construire une sorte de colonne vertébrale très souple. Le bras robotisé est souple dans ses mouvements, mais peut se verrouiller. Lorsqu’il a atteint la position qu’il souhaitait pour intervenir, les articulations se verrouillent. Les éléments qui composent sa colonne vertébrale et rendent la structure rigide. Ainsi, cela permet plus de précisions, ou de répondre à un besoin précis.

Pour l’espace, mais aussi le sauvetage sur Terre

Le professeur Dai Jiansheng, l’un des co-auteurs de l’article de recherche, qui est boursier de l’IEEE et de l’ASME, rédacteur en chef (EiC) d’une prestigieuse revue internationale de robotique, Robotica, et lauréat du prix de conception de machines décerné par l’ASME, a déclaré que ce résultat de recherche pourrait également être appliqué au sauvetage en cas de catastrophe, à la maintenance des moteurs d’avion, etc.

Pleurobot, un robot salamandre permet d’étudier l’évolution de la marche

Dans le futur serons-nous des docteurs Octopus ?

Partagez cet article

Equipe rédactionelle

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *