L’EIC Accelerator admet cinq lauréats issus du CNRS

Cinq start-up issues de laboratoires du CNRS et de ses partenaires ont été sélectionnées le 15 octobre 2021, dans le cadre de l’appel de l’EIC Accelerator de l’European Innovation Council. Elles recevront des financements allant de 2 à 10 millions d’euros afin d’assurer leur développement.

La France au premier rang du palmarès de l’EIC

L’appel Accelerator de l’European Innovation Council (EIC) a pour objectif de soutenir des start-up et petites entreprises afin de développer leurs innovations de premier ordre. Au terme d’une procédure très compétitive, l’EIC a décerné une subvention à 65 start-up. Celles-ci sont issues de 16 pays différents et 12 d’entre elles sont françaises.

La France se classe en effet au premier rang de ce palmarès avec 12 lauréats. Soit devant l’Allemagne (11), les Pays-Bas (8) et le Danemark (5). Les technologies de l’information, de la santé, de l’énergie et de l’espace sont les domaines les plus représentés.

Tour d’horizon des cinq lauréats du CNRS

Les cinq lauréats issus de laboratoires du CNRS et de ses partenaires sont :

EVerZom, qui développe un procédé innovant de bioproduction d’exosomes. Ses produits ont pour fin des applications thérapeutiques en médecine régénérative.

Qubit Pharmaceuticals, qui propose la suite logicielle la plus précise et la plus rapide au monde. Celle-ci vise à améliorer la découverte de médicaments via la modélisation in silico des interactions moléculaires.

Lactips qui développe un polymère constitué de produits d’origine naturelle (des protéines du lait). Soluble dans l’eau, ce polymère “vert” ne laisse ainsi aucune trace dans l’environnement.

Aenitis développe, produit et commercialise des équipements et dispositifs médicaux à haute valeur ajoutée. Cela en vue du traitement des produits sanguins. Mais aussi pour des problématiques liées à l’ingénierie tissulaire et à l’extraction de cellules souches.

Alice & Bob a pour ambition de mettre au point en cinq ans un calculateur quantique universel opérationnel grâce à un bit quantique novateur, capable d’autocorriger ses erreurs.

Ces deux dernières start-up font aussi l’objet d’une prise de participation du CNRS.

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